2PAR2, les rencontres improbables par la danse (2016)

Projet final du DESS en design d’événements

2PAR2 crée des rencontres improbables par la danse.

Favorisant le contact social entre des personnes qui ne se connaissent pas, ces expériences sont à chaque fois uniques puisque les participants sélectionnés proviennent de deux communautés différentes. Dans ce contexte de danse, les participants sont invités à sortir de leur zone de confort pour explorer l’inconnu.

Agissant comme projet pilote, la première expérience Les deux font la paire réunit des danseurs de swing et des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. 2PAR2 brise le manque d’accessibilité qui peut freiner certaines personnes à vouloir entrer en interaction.

#Tire-toé une bûche (2015)

Avec Sadime Metni

Dans le cycle du quotidien, où les gens sont fortement influencés par la présence accrue de la technologie, l’individualisme dans l’espace public est de plus en plus présent.

Voyant cette perte de contact physique, le projet #Tire-Toé une bûche génère des rencontres entre inconnus, qui autrement, n’auraient pas eu l’occasion de le faire. En intervenant de manière sporadique sur le lieu de l’intervention, l’objectif est d’utiliser des objets communs pour les réinvestir dans des lieux qui sont complètement déconnectés de ceux-ci.

Pour ce faire, deux bûches et deux conserves reliées par une corde ont été installées dans différents espaces publics, le tout entièrement peint en rose. Agissant comme des parasites dans l’environnement, ces objets déclencheront, ou non, des réactions chez les participants. Dans ce contexte d’expérimentation, les dispositifs déployés permettent de créer des interactions sociales, d’expérimenter le potentiel de plusieurs installations temporaires dans les espaces publics, de susciter des émotions diverses et qui sait, générer des rencontres entre inconnus.

PLACEBO

*Effet placebo, ou comment produire
des états de conscience. (2016)
avec Céline Duhamel et Mélanie Guilbault

Placebo, une exposition qui porte sur une approche architecturale, mêlant performance et expérimentation autour du pouvoir de l’objet.

C’est en maniant le jeu, l’allusion, le poétique et la déformation ironique que des créateurs comme Dallegret et Haus-Rucker-Co ouvrent le champ des possibles et, par effet placebo, amène à produire des états de conscience. Ils donnent au design un statut de médium et d’outils qui peuvent s’hybrider à d’autres disciplines, pour se distancer de l’objet entendu sous sa forme purement fonctionnelle et utilitaire. Ils tendent à des scénarios fictionnels qui deviennent des terrains d’expérimentations , mais aussi à des objets uniques chargés d’une aura qui peuvent amener dans un second temps à questionner nos pratiques, nos conduites, ou nos comportements.

À l’image de l’effervescence créatrice des années 1960-1970 qui mêlera et fera fusionner la théorie, l’art, le design et l’architecture, la philosophie et les sciences humaines, cette exposition présentera un ensemble d’artefacts comme témoins de ce nouveau terrain d’exploration mais aussi comme possibilité d’une approche critique de la société par le design. La typologie d’objets produit dans cette période s’incarne, notamment, par la rupture avec les valeurs alors existantes du design au sens large du début des années 1960, comme sont l’efficacité, la sérialité productive, la stérilité et l’annihilation de l’humain et de son vécu en dehors des logiques consuméristes.

Le Cirque des choses sérieuses

Dans le cadre de la Nuit Blanche de Montréal - 27 février 2016
Idée originale de Maud La Rue et de Frédérique Piat-Corson,
En collaboration avec Céline Duhamel, Mélanie Guilbault et Sandrine Thériault

La démocratie ne fonctionne que si les citoyens y prennent part. Pourtant, il est toujours surprenant de constater le taux élevé d’absentéisme aux élections.

Pourquoi ne va-t-on pas voter? Quel est notre impact et à quel degré sommes-nous impliqués dans les processus démocratiques? Croit-on toujours à la démocratie? Le Cirque des choses sérieuses vous propose une expérience électorale pas comme les autres.

Comment?

  1. Répondez par OUI ou NON aux affirmations dans chaque isoloir (sans dépasser!)
  2. Faites du bruit pour signaler votre participation
  3. Passez à la prochaine station
  4. Complétez ainsi le parcours et repartez avec plus de questions que de réponses
  5. Vous avez participé. Bravo! Houra! Houra!

Les Vagabondes (2016)

En collaboration avec le Quartier des Spectacles
Avec Céline Duhamel et Sandrine Thériault

Le mandat est de concevoir un jeu (géant) pour des enfants de 5 à 10 ans qui occupera les Jardins Gamelins à l’été 2016.

L’idée est de proposer une installation poétique en résonnance avec son site, soit avec l’oeuvre de Melvin Charney ainsi que l’oeuvre suspendue de Janet Echelman. Pour ce faire, l’installation des jeux de bulles Les vagabondes se veut une continuation des oeuvres existantes, tant pour l’aspect poétique du filet coloré que la mise en valeur des dessous de la ville souligné dans les trois sculptures de Charney.

Dans une volonté de revaloriser les oeuvres et l’ancrage historique du lieu dans le projet, des tuyaux de ventilation tout droit sorti de la terre, invitent les enfants et les adultes qui ont gardé leur coeur d’enfant à créer des bulles de savons géantes et ainsi vivre l’émerveillement.

Mouvance (2015)

Projet final du baccalauréat en design de l’environnement
avec Marie-Ève Beaudoin et Mylène Hamel

«Domaine où une personne, un groupe, un état exerce son influence.»

«Caractère de ce qui est fluctuant, changeant.» - sens littéraire.

Situé au coin Saint-Laurent et Marie-Anne, entre un quartier résidentiel et commercial, le complexe Culturel du Plateau-Mont-Royal accueille une salle de spectacle, une bibliothèque, une galerie d’art et un café. Exprimant une volonté de conservation du site, le garage existant est intégré à la nouvelle structure, servant pour la galerie et le foyer lors des spectacles. La salle multifonctionnelle, qui se déploie dans le complexe, accueille une grande variété de spectacles, tant pour des grandes soirées ou encore des petits concerts intimes sur l’heure du lunch.

La bibliothèque aux étages et l’accueil sont liés grâce à la circulation centrale. L’escalier longeant le mur de la salle multifonctionnelle se termine en puits de lumière, à l’étage pour les adolescents.

Au niveau de la structure, les colonnes et les poutres servent de trame pour séparer les espaces. À l’intérieur de celle-ci, un système de parois amovibles permet l’appropriation et une adaptabilité des espaces selon les besoins et les usages des occupants. Finalement, un système d’ancrage se traduit par des lieux de collectivités répartis au travers du projet.